Holy land

Sculpture, et installation
2002-2003

C’est une installation qui prend la forme d’un modèle architectural du Parc de l’Indépendance à Tel-Aviv. Le parc, construit sur les ruines d’un cimetière musulman, commémore l’indépendance israélienne. Depuis la création de l’État, les parcs sont une méthode commune d’illustration de l’histoire du sionisme. 
Au fil des ans, le parc de l’Indépendance est devenu un lieu de rencontre pour les homosexuels. 
Cette œuvre, conne d’autres, est une critique de la politique israélienne et du contrôle de la religion sur l’État depuis le jour de sa création, jusqu’à ce jour.
L’installation cherche à révéler les couches archéologiques des différentes mémoires israéliennes et palestiniennes sur une même terre mais séparées.
La couche supérieure est constituée de deux « îles » ou « rochers ». Sur chacune se trouve une maquette architecturale, l’une représentant le cimetière musulman, l’autre un oiseau en béton surplombant la mer, monument aux pilotes de l’armé israélienne.
Entre le cimetière musulman et le monument israélien, pousse un champignon sur une couche de végétation proliférante, à l’image du contrôle de plus en plus fort des religieux sur l’état.